- Accueil
- Halloween en Alsace 5 lieux de légende
Halloween en Alsace 5 lieux de légende
5 lieux de légende
Halloween en Alsace ?Autant vous le dire tout de suite, les soirées et animations organisées dans la région n’arrivent pas à la cheville des festivités de Noël.Pour les uns, il s’agit d’une fête pour les jeunes où l’on va s’amuser à se faire peur. Pour les autres, c’est une infamie commerciale et artificielle qui n’a pas sa place dans les traditions populaires régionales.Entre nous, l’Alsace n’a que faire d’Halloween.En effet, depuis des siècles, la région collectionne son lot d’histoires glauques et sinistres.Des légendes qui ont perduré depuis la nuit des temps. Alors, si vous souhaitez vous baigner dans l’ambiance mystérieuse en Alsace, ne cherchez pas plus loin.Je vous livre 5 lieux de légende dont les histoires"je l’espère" ne vous empêcheront pas de dormir ce soir…_________________________________________________1 - Hans Trapp, la terreur de Wissembourg !Chevauchant son cheval noir, il erre dans les campagnes glacées de Wissembourg avec fracas. Revêtu d’un grand manteau noir, il est chaussé de grosses bottes noires qui font beaucoup de bruit en marchant. Il tient dans sa main un bâton, prêt à frapper.
Voici venir Hans Trapp, la terreur de Wissembourg. A l’évocation de ce personnage haineux, sombre et associable, les enfants se cachent sous les draps de leur lit. Et il y a de quoi. Hans Trapp est plus terrifiant que n’importe quel méchant issu d’un dessin animé de Walt Disney ! Un croque-mitaine qui vient hanter les pires cauchemars des enfants alsaciens. Mais comment avons-nous pu créer un personnage si détestable ?
Le chevalier Hans von TrothaC’est au château de Berwartstein dans le Palatinat allemand, à 15 km au nord de Wissembourg, que l’histoire de Hans Trapp commence. Il s’agit d’une forteresse d’apparence austère qui aurait plu au comte Dracula. En 1480, le château fut attribué à un certain Hans von Trotha (ou Jean de Dratt) par le Prince électeur du Palatinat. Hans était un chevalier émérite, né vers 1450 à Krosigk (aujourd’hui en Saxe-Anhalt). Il reçu la faveur du Prince qui l’éleva quelques années plus tard au rang prestigieux de maréchal des princes électeurs du Palatinat. Or, le Prince n’était pas sans savoir que le château de Berwartstein et ses dépendances avaient été en possession de l’abbé de Wissembourg. En les confiant à un chevalier téméraire, il espérait diminuer l’influence de l’abbaye. Calcul politique donc ! Bien sûr, l’abbé de Wissembourg, ancien propriétaire des lieux, ne manqua pas de protester. Il dénonça l’existence d’irrégularités dans l’acquisition du Berwartstein. Il en appela au Prince électeur à Heidelberg. Ce dernier trancha … en faveur de Hans Von Trotha !
La vengeance de Hans von TrothaLes moines ont dû tellement en faire voir au chevalier que celui-ci eut l’idée de représailles. Qu’est-ce qui était crucial pour une ville au Moyen Âge ? L’accès à l’eau. Trotha construisit un barrage sur les eaux de la Wieslauter qui arrose la cité de Wissembourg. Le cours d’eau fut dévié en amont de la ville. Un lac artificiel se forma, inondant les terres de l’abbé. Les moines, furieux et désemparés, protestèrent et réclamèrent le retour de l’eau dans leur ville. Le malicieux Trotha s’exécuta. Il perça le barrage. Les eaux dévalèrent le terrain et inondèrent gravement Wissembourg. Cette catastrophe provoqua de graves dommages économiques à la ville.
La punition du papeL’abbé en appela plusieurs fois à l’Empereur du Saint-Empire. En vain. Il ne lui resta qu’une seule solution : plaider sa cause au pape. Au bout de 8 ans, il trouva enfin faveur aux yeux du pape Alexandre VI. Hans von Trotha fut convoqué devant le tribunal du pape à Rome. Il refusa de s’y rendre. Il se contenta d’écrire une lettre proclamant sa fidélité envers l’Église… et profita au passage de lancer quelques piques au pape l’accusant d’immoralité (ceci dit il n’avait pas tout à fait tort !). La réponse se fit cinglante : Hans von Trotha fut excommunié, c’est-à-dire mis au ban de la société. Il semblerait que Trotha se serait moqué de cette punition. D’ailleurs, deux ans après sa mort, la sanction fut levée à titre posthume. Hans von Trotha mourut le 26 octobre 1503 en son château de Berwartstein. Et la légende prit le pas…
Hans Trapp, la légende d’une terreurLes siècles suivant sa mort, la coutume locale attribua à Hans von Trotha tous les attributs d’un personnage diabolique. Une brute sanguinaire. Un débauché. Un assoiffé de pouvoir. Un sorcier. Un mangeur d’enfant. D’ailleurs, une légende raconte que Dieu lui-même l’aurait puni pour avoir dévoré un jeune berger en le transformant en épouvantail. Son nom fut déformé en Hans Trapp, trappen signifiant faire du bruit en marchant pour chasser les esprits. C’est pourquoi il est dit du ténébreux personnage qu’il erre la nuit sans repos dans la forêt sombre et profonde du château de Berwartstein. |
2 - Bergheim et ses quarante-trois sorcièresQuarante-trois sorcières ? Ca en fait du monde ! Vous pensez à de vilaines vieilles dames édentées vêtues de noir et volant sur un balai ? Des personnages sordides et espiègles, prêtes à tout pour jeter un sort sur les pauvres âmes que nous sommes ? Des faiseuses de potions maléfiques qui ruminent leur vengeance à l’intérieur d’une sinistre demeure sale et pleine de toiles d’araignées ? Bon, alors autant vous le dire tout de suite : effacez ces vieux clichés de votre mémoire. Car les sorcières de Bergheim, accusées d’avoir vendu leur âme et leur corps au Diable… n’en étaient pas. Et c’est là tout le drame. Longtemps, les Alsaciens n’ont rien su – ou presque – de ce qu’il s’était réellement passé à Bergheim et dans d’autres localités de la région. Depuis les années 1990, des historiens, amateurs ou professionnels, ont à cœur de déterrer les secrets de ce pan douloureux de l’histoire locale. Cela représente des milliers d’heures passées à décrypter des archives séculaires écrites en allemand gothique. Les recherches ont mis à jour les détails de procès de sorcellerie ignobles.
Des procès iniques en pleine RenaissanceSous l’accusation de faits imaginaires ou de lâches dénonciations, d’innocentes femmes de tout âge furent envoyées au bûcher au terme d’atroces tortures. Ecoutez l’histoire de Catherine Bassler, la bonne du curé de Bergheim. Sa marraine la contraignit en 1586 à épouser un charpentier ivrogne et violent. Prenant son courage à deux mains, elle s’enfuit de la maison conjugale. Fatale erreur ! La dénonciation lui valut d’être accusée des meurtres d’animaux de la ferme (veaux, poule). Et, plus grave encore, d’avoir assassiné son oncle sur ordre d’un « homme en cape noire ». Face à ces graves accusations, Catherine Bassler fut inculpée d’actes de sorcellerie. Mais le juge accorda une certaine clémence à la jeune fille. Il ordonna sa décapitation avant de jeter son corps aux flammes. Des histoires abracadabrantesques de ce genre, vous en avez 42 autres… car 43 personnes sont mortes brûlées, pendues ou torturées à Bergheim.
Il ne fallait pas grand chose pour être accusé de sorcellerie…Ainsi, à l’époque, il ne suffisait de pas grand chose pour vous faire accuser de sorcellerie. Une rumeur. Une dénonciation. Un fait du hasard. Un prétexte. Une dispute avec un voisin. Une tâche de naissance ou un grain de beauté mal placé. Voire une habitude de se balader dehors la nuit. L’interrogatoire est plutôt conforme à l’idée que l’on se fait de la torture au Moyen-Age : fer rouge, « chaise d’insomnie » entièrement couverte de pointes, brodequin espagnol qui écrase le pied au moyen d’une vis, estrapade désarticulant le supplicié en le suspendant par ses poignets liés dans le dos… Le supplicié, s’il n’est pas déjà oxy, n’a d’autres choix que d’avouer. Pour espérer la fin de cette terrible épreuve.
Un lourd contexte politiqueLes procès de sorcellerie jugés à Bergheim se sont étalés entre 1582 et 1683. C’est-à-dire à une période pendant laquelle l’Alsace a connu de profonds bouleversements politiques. La guerre de Trente Ans (1618-1648) qui se solda par l’acquisition de la région par la France. Une période fortement marquée par la guerre, la misère, la famine, la crise économique, les maladies… L’article paru dans L’Express en 2002 donne une vision réaliste et poignante de ce qu’était la condition terrible de ces pauvres innocentes. La Maison des sorcières située sur la place de l’église est consacrée aux filles du pays qui furent condamnées à mort par la rumeur publique. Sur deux étages, vous découvrirez des images, des gravures, des films, des archives et des textes courts en français et en allemand. |
3 - L’œil de la Sorcière veille sur Thann !Combien d’automobilistes traversant le col du Bussang entre le Luxembourg et Bâle savent qu’à Thann, ils passent sous l’œil de la Sorcière ? Une sorcière vit-elle là-haut, sur la montagne du Schlossberg ? Dominant la ville de Thann et ses alentours, elle épierait à travers les ruines du château le va-et-vient des habitants. Une sorte de Sauron au féminin du Seigneur des anneaux, quoi ! Brrrr. Il y a de quoi avoir froid dans le dos. Et pourtant, rien de très mystique dans tout ça. Relatons les faits.
Une route stratégique à l’origineLa petite ville de Thann est située au débouché de la vallée de la Thur. Elle est traversée par la N66 qui relie la Lorraine à l’Alsace. Cet axe stratégique était utilisé dès les temps anciens. Au Moyen-Age, la route raccordait la Haute-Alsace au duché de Lorraine. Et plus globalement, les Flandres à l’Italie par le col du Saint-Gotthard. C’est ainsi que le comte de Ferrette eut l’idée de construire une forteresse contrôlant le “verrou de Thann”. On lui donna le nom gracieux de “château des anges” (Engelburg en vieil allemand ou Engelbourg). Quelle jolie appellation pour un endroit qui servait surtout de péage ! Le château de Thann fut mentionné pour la première fois en 1234 à l’occasion de l’assassinat du comte Frédéric II. On accusa le fils aîné, Louis le Féroce, d’avoir poignardé à mort son père. Ses biens furent confisqués par l’évêque de Bâle, y compris le château de Thann. Puis en 1251, l’évêque rendit le château en fief à Ulrich II, le frère de Louis, devenu comte de Ferrette. Lui et ses descendants en firent leur résidence préférée. Le château devient autrichien !En 1324, l’héritière du comté de Ferrette se maria au duc d’Autriche, Albert II de Habsbourg. Le château devint autrichien. Il le resta jusqu’à la guerre de Trente Ans (1618-1648). Le conflit européen lui fut fatal. Entre 1633 et 1639, Thann et son château ne changèrent pas moins de sept fois d’occupant. Tout comme le Sundgau, il fut légué au Cardinal Mazarin en 1658. Le château des anges était dans un triste état… Mais surtout, il n’avait plus d’intérêt stratégique. Depuis la signature des Traités de Westphalie (1648) donnant l’Alsace à la France, les frontières du royaume avaient été repoussées des Vosges au Rhin. Ainsi, en février 1673, Louis XIV ordonna son démantèlement.
Une destruction qui ne se passa pas comme prévu !L’intendant Mathias Poncet de la Rivière se vit confier le travail qu’il réalisa à l’aide des mineurs de Giromagny (aujourd’hui dans le Territoire de Belfort). Il fallut plusieurs tentatives pour en venir à bout. Enfin, au bout du troisième essai, la grosse tour du donjon se souleva. En s’effondrant, une portion de la tour se coucha à l’horizontale. Le débris circulaire ressemblait à un œil, d’où le surnom qu’on lui donna : l’œil de la sorcière. L’intrigante ruine de l’Engelbourg est accessible au public aujourd’hui. Pour cela, il faut monter à pied au sommet du Schlossberg depuis la ville de Thann (environ 30 minutes).
Et qu’est devenue la sorcière dans tout ça ?S’il y en avait une, elle a du subir la torture dans la Tour des Sorcières. Ce vestige des fortifications est baignée par les eaux de la Thur. Du 15e au 17e siècles, de nombreux procès de sorcellerie eurent lieu à Thann et dans la région. La tour actuelle, reconnaissable à son toit en forme de bulbe, fut édifiée en 1411. Elle accueille aujourd’hui un espace muséographique. |
4 - Le Sundgau : gare aux sortilèges !Halloween en Alsace ? Bof ! Il y a bien plus terrifiant que ces histoires de citrouilles et de Jack-O’-Lantern. Surtout ici dans le Sundgau, tout au sud de l’Alsace. Ce pays pittoresque et rural de l’Alsace du Sud a longtemps été replié sur lui-même. Ceci alors qu’il est bordé de grandes voies de communication (Rhin-Rhône notamment) et de larges agglomérations urbaines (Bâle, Mulhouse et Belfort-Montbéliard). Plutôt paradoxal, non ?
Remontons le tempsAu Moyen-Age, les villages étaient entourés d’épaisses et dangereuses forêts. Il semble que le pays fut évangélisé par les moines à partir du 7e siècle. Saint-Morand, “apôtre du Sundgau” acheva la conversion du territoire au catholicisme au début du 12e siècle. Il n’est donc pas étonnant de constater que certaines croyances et superstitions d’origine celte y aient perduré… Les nombreuses légendes sundgauviennes impliquant des fées mystérieuses sont les fidèles représentations des divinités celtes autrefois vénérées dans la contrée. On a souvent romancé sur de mystérieux petits villages disparus au fond d’une forêt profonde. Sur des lutins et des fées. Sur des lieux magiques où les sorcières se donnaient rendez-vous. Ou encore sur un petit livre aux pouvoirs magiques.
Un petit livre aux pouvoirs magiques ?A la campagne, on dissimulait sous sa cape un livre de petit format, Der Geistliche Schild (le Bouclier spirituel) Connu au moins depuis le 16e siècle, le Bouclier spirituel s’apparente à un missel comportant de nombreuses prières et formules de protection écrites en vieil allemand. C’est la superstition des détenteurs qui lui conférait un pouvoir. Aussi, pour qu’il revête un caractère magique, l’ouvrage devait être béni pendant la messe, à l’insu du prêtre. Il y a encore peu, les prêtres célébrant la messe tâtaient la nappe de l’autel pour s’assurer que le petit livre n’y fut pas dissimulé. A l’origine, le Bouclier spirituel avait pour objectif de protéger son propriétaire contre le mal et les misères qui sévissaient à la campagne : dangers, maladies, fléaux, incendies, intempéries destructrices… Il devait garantir l’intégrité physique ou mentale de son détenteur, préserver la famille ainsi que les biens matériels du foyer.
Un livre de sorcellerieCensé lutter contre la sorcellerie et les mauvais sorts, le Geistliche Schild a progressivement pris une toute autre fonction aux yeux de la population. Ils en ont fait un livre de sorcellerie. Un livre secret que l’on devait toujours garder sur soi. Ne jamais le montrer ou en parler à quiconque. Si son propriétaire ne s’en servait pas, la puissance du livre se retournait contre lui. La croyance populaire ajoutait qu’il fallait que son détenteur le transmette à son héritier avant de mourir. Ceci pour lui épargner une agonie particulièrement longue !
L’Eglise contre-attaque !Vous vous en doutez, ces croyances et superstitions vivaces dans le Sundgau n’ont pas été en odeur de sainteté pour l’Eglise. Les prêtres ont tenté de lutter contre elles. Ils avaient fort à faire. Car à la campagne, on croyait dur comme fer à la sorcellerie, aux envoûtements, aux maléfices, et autres sortilèges. Une de vos vaches est malade ? C’est sûrement un coup du voisin qui vous a lancé un sort… Les récoltes sont perdues à cause d’un violent orage ? Mais qui a bien pu préméditer ce fléau ? Conséquence directe : la méfiance des habitants entre eux. Dans certains villages, m’a-t-on dit, les gens “se regardait en chiens de faïence“. Chouette ambiance ! Heureusement, tout ça c’est du passé. Ou presque. |
5 - Mystérieux parricide au château de Ferrette !Une sombre histoire de famille non élucidée hante depuis plus de sept siècles les ruines du château de Ferrette… Plantons le décor. Château de Ferrette, début du 13e siècle. Le maître des lieux ? Frédéric II, comte de Ferrette. Père de deux enfants, Louis et Ulrich. Frédéric avait la réputation d’un homme sans scrupules, au caractère violent et orgueilleux. Non content de guerroyer contre ses voisins, le comte de Montbéliard et le puissant abbé de Murbach, il enleva l’évêque de Bâle, Henri de Thoune pour l’emprisonner à Altkirch.
L’humiliation du HarnescarUne fois délivré, l’évêque ne tarda pas à se venger du comte. Il lui ordonna (ainsi qu’aux habitants d’Altkirch) de subir la peine du Harnescar. Derrière ce nom étrange se cache une humiliation publique. Elle consistait à porter un chien sur ses épaules le long d’un parcours dans les rues de Bâle. L’outrageuse procession arrivait à la cathédrale de Bâle où les victimes sollicitaient humblement le pardon de l’évêque. Cette offense ne plût guère à son fils aîné, Louis. On l’appelait Grimmel, le Féroce. Ca promettait…
Meurtre au châteauLouis le Féroce refusa de participer à l’Harnescar. Il était d’ailleurs en mauvais termes avec son père. Peu de temps après l’insoutenable procession à Bâle, Frédéric II fut retrouvé mystérieusement étranglé et poignardé par un coup de dague en son château de Ferrette. La rumeur publique s’empressa de désigner le coupable. Il ne pouvait s’agir que de son fils aîné, Louis le Féroce. Si, si, comme dans un polar d’Agatha Christie ! Le fils aîné fut aussitôt excommunié et banni, tandis que son frère Ulrich prit possession du comté. Celui-ci continua à régner pendant 40 ans après les faits sous le nom de Ulrich II.
L’aveu qui changea tout !Ce n’est que 600 ans plus tard, en 1852, que l’historien Auguste Quiquerez découvrit un acte conservé à l’abbaye de Lucelle. Sa découverte aurait pu faire la Une du JT de 20h ! Le précieux document relatait les confessions d’Ulrich sur son lit de mort. En invoquant le pardon de Dieu, il déclara être le véritable assassin de son père.
La supercherie découverte : le mystère reste entierMais à l’aube du 21e siècle, coup de tonnerre ! L’historien Christian Wilsdorf fit une annonce sensationnelle. Quiquerez aurait fabriqué de toutes pièces la confession par laquelle Ulrich II s’accusait du meurtre de son père ! Quelle audace… Ainsi, on ne saura jamais qui a tué le comte Frédéric II dans l’obscurité lugubre d’une nuit tragique de l’an 1232… |
Date de dernière mise à jour : 19/10/2024
Ajouter un commentaire